mardi 26 février 2013

La Belle au bois dormant

Auteur: Tahar Ben Jelloun 
Illustratrice: Anne Buguet
Editeur: Seuil

Collection: Création Jeunesse
Année: 2004 

Cycle des approfondissements


Résumé:


La princesse Jawhara est condamnée à mort par une terrible sorcière car elle n'a pas été invitée pour la réception organisée en l'honneur de la naissance de l'enfant. Un objet pointu sera la cause de cette mort! Mais c'est sans compter sur le soutien des bonnes fées, qui lancent aussitôt des contre-sorts. Suite à la piqûre, la princesse dormira cent ans.
Jawhara est alors une jeune femme lorsque ce sortilège se réalise. Cela fait cent ans que la princesse dort d'un profond sommeil quand le prince Qaïss rêve de son arrivée au château de la belle, qu'il réveille d'un doux baiser. Convaincu que son rêve doit se réaliser, il part à sa recherche. A son réveil, la princesse se trouve transformée. Sa peau a noircit pour préserver sa douceur. Or, la noirceur n'est pas du goût de sa belle-mère.
Rejetté, le couple s'enfuit alors au "village des rêves réalisés", où naissent 2 jumeaux. La belle-mère veut qu'ils reviennent. Qaïss, qui croit en la bonne foi de sa mère, accepte. Mais celle-ci part en mer, et tente de tuer les deux enfants. Or, un pêcheur les sauve de la noyade, et la reine désemparée fait venir un ogre sanguinaire pour prélever le foie de la princesse. Face à la beauté de la jeune femme, l'ogre se ravise et ramène un coeur de porc empoisonné à la marâtre, qui le dévore.
Suite à la mort de sa mère, Qaïss est nommé roi, et Jawhara se voit proclamée reine, à la jeunesse éternelle.
 
Mon avis:

J'ai beaucoup aimé cette version du conte pourtant très connu, que Tahar Ben Jelloun s'est totalement réapproprié, pour y amener une dimension moralisatrice plus actuelle. Non seulement ce conte est bien écrit, mais en plus il nous fait voyager pour notre plus grand bonheur dans le  monde des contes et légendes du Moyen-Orient. La réflexion sur la différence, la couleur de peau et le rapport à l'esclavage prend toute son importance dans le conte, sans le dénaturer, et sans non plus entrer dans l'excès, préservant ainsi le plaisir et le bonheur de la lecture.

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