Auteur: Deborah Harkness
Titre VO: Shadow of Night
Traducteur: Pascal Loubet
Editeurs: Calmann-Levy et Orbit
Année: 2012
Roman fantastique historique
Quatrième de couverture:
Diana Bishop, jeune historienne héritière d'une puissante lignée de sorcières, et le vampire Matthew Clairmont ont brisé le pacte qui leur interdisait de s'aimer. Quand Diana a découvert l'Ashmole 782, un manuscrit alchimique, à la bibliothèque d'Oxford, elle a déclenché un conflit millénaire. La paix fragile entre les vampires, les sorcières, les démons et les humains est désormais menacée.
Déterminés à percer le mystère du manuscrit perdu, et tentant d'échapper à leurs ennemis, Diana et Matthew ont fui à Londres... en 1590. Un monde d'espions et de subterfuges, qui les plonge dans les arcanes du passé de Matthew et les confronte aux pouvoirs de Diana.
Et à l'inquiétante Ecole de la nuit.
Mon avis:
Lors de la lecture du premier tome de cette saga (Le Livre perdu des sortilèges), j'avais eu un vrai coup de cœur... Ainsi, les éditions Orbit m'ont gentiment et généreusement proposé de m'offrir ce deuxième tome. Ayant été très occupée à la fin de l'année 2012, je n'ai pas pu me lancer dans cette lecture, mais profitant de ma convalescence, j'ai décidé de rattraper mon retard. Voilà donc chose faite.
Je ne vous cache pas que j'ai été un peu déçue par ce deuxième opus. L'aspect scientifique qui m'avait profondément séduite à la lecture du premier tome est quasiment absent ici. L'auteure étant historienne s'est beaucoup plus penchée sur les faits historiques, et décrit merveilleusement la vie dans les années 1590. Malheureusement, je n'ai jamais aimé l'histoire, et encore moins les romans historiques. Si j'apprécie le changement de contexte et de décors, je n'aime pas particulièrement que l'intérêt du livre porte plus sur les descriptions que sur l'intrigue.
Je me suis donc souvent ennuyée. Il faut dire, le livre est assez épais, et les pages y sont bien fournies - je me demandais pourquoi je mettais tant de temps à le lire, et j'ai compris en comparant avec mes autres livres - .
Avant de rentrer dans l'intrigue, il faut bien une centaine de pages. Et quand on y rentre, j'ai trouvé que cela manquait encore cruellement de rythme, de dynamisme.
Cependant, tout n'est pas à jeter dans ce roman, bien au contraire! L'évolution des personnages de Diana et Matthew est passionnante, on y découvre la nature de Diana, et elle se découvre elle-même, elle gagne en assurance, en maturité. Et on dit définitivement bye-bye au côté un peu mièvre du premier tome, qui s'articule surtout autour de l'histoire d'amour. Ici, ce n'est pas l'important, et heureusement.
C'est également un roman extrêmement bien documenté. Heureusement d'ailleurs, quand on sait que l'auteure est historienne. Le livre regorge de détails et de clins d’œils historiques qui raviront les passionnés du genre.
J'ai également appris des mots au cours de cette lecture:
- un Komodor: chien hongrois de très grande taille, qui ressemble à s'y méprendre à une serpillère (ou plutôt à un balai à franges à mon sens...), très rare en France.
- un reître: une brute épaisse (cf Wikipédia pour plus d'informations)
- un autodafé: une exécution par le feu
- une basquine: un jupon bouffant
- une vertugade: un gros bourrelet porté sous le corps de robe
C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi, car je me suis un peu ennuyée, même si la qualité littéraire est bien là. Il est fort possible que ce soit l'aspect historique trop présent qui m'ait rebutée, donc je lirais certainement le troisième tome, qui devrait se dérouler dans le présent...
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