Auteur: Amélie Nothomb
Editeur: Le livre de poche
Première édition: 2005, 2007 pour la présente édition.
Roman contemporain
Quatrième de couverture:
Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus : il leur en fallut le spectacle.
A.N.
A.N.
Mon avis:
Ce roman part d'un concept très intéressant, et bien d'actualité: la télé réalité...
Comme à son habitude, Amélie Nothomb s'interroge (et nous amène à nous interroger) sur la nature humaine, et dans ce cas précis, sur les côtés les plus sombres de la nature humaine. Et elle pousse le bouchon à fond en reprenant le principe des camps de concentration nazis, avec des prisonniers pris au hasard lors de rafles "surprises" et des kapos consentants qui ressentent un vrai plaisir à faire souffrir leurs congénères...
Mais voilà, si l'idée est bonne, que la plume d'Amélie Nothomb est toujours prenante et fluide à lire, je suis restée sur ma faim. Il m'a manqué quelque chose dans ce roman... L'évolution de la relation entre la prisonnière Pannonique (d'où sort ce prénom totalement improbable?) appelée CKZ 114 dans le camp, et son bourreau la Kapo Zdena n'est pas aboutie à mon sens. En même temps, une brutalité s'installe entre ces 2 personnages, dans laquelle la victime finit par tenir les ficelles de son bourreau-marionnette, et on a un malin plaisir à voir la kapo se ridiculiser et être manipulée.
Amélie Nothomb joue avec nos nerfs et notre plaisir sadique de voyeur, trop souvent inavoué, pour nous permettre d'amorcer une réflexion, mais n'est pas suffisamment percutante pour nous laisser scotchés avec un goût de pas assez en bouche. Dommage.
Remarque:
Après avoir vu le film Hunger Games (il faudrait que je lise le livre, mais j'avoue, j'ai toujours du mal à lire le livre après avoir vu le film...), je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement... Et je me suis demandée si le roman d'Amélie Nothomb avait pu inspirer cette histoire à Suzanne Colins, car si l'histoire est très différente, le concept me semble très proche... Qu'en pensez-vous?
Mais voilà, si l'idée est bonne, que la plume d'Amélie Nothomb est toujours prenante et fluide à lire, je suis restée sur ma faim. Il m'a manqué quelque chose dans ce roman... L'évolution de la relation entre la prisonnière Pannonique (d'où sort ce prénom totalement improbable?) appelée CKZ 114 dans le camp, et son bourreau la Kapo Zdena n'est pas aboutie à mon sens. En même temps, une brutalité s'installe entre ces 2 personnages, dans laquelle la victime finit par tenir les ficelles de son bourreau-marionnette, et on a un malin plaisir à voir la kapo se ridiculiser et être manipulée.
Amélie Nothomb joue avec nos nerfs et notre plaisir sadique de voyeur, trop souvent inavoué, pour nous permettre d'amorcer une réflexion, mais n'est pas suffisamment percutante pour nous laisser scotchés avec un goût de pas assez en bouche. Dommage.
Remarque:
Après avoir vu le film Hunger Games (il faudrait que je lise le livre, mais j'avoue, j'ai toujours du mal à lire le livre après avoir vu le film...), je n'ai pas pu m'empêcher de faire le rapprochement... Et je me suis demandée si le roman d'Amélie Nothomb avait pu inspirer cette histoire à Suzanne Colins, car si l'histoire est très différente, le concept me semble très proche... Qu'en pensez-vous?
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