dimanche 14 juillet 2013

Les vrais durs ne dansent pas

Auteur: Norman Mailer
Traducteur: Jean-Pierre Carasso 
Éditeur: Robert Laffont
Collection: Pavillons poche
Année: 1984
 
Roman adultes
 
Ce qu'en dit l'éditeur:

À Provincetown, dans la trompeuse quiétude de la morte-saison, Tim Madden, écrivain raté et amateur de femmes, noie son ennui dans le bourbon. Un matin de plus, il se réveille avec une formidable gueule de bois. À son grand étonnement, il découvre un curieux tatouage sur son bras, du sang dans sa voiture et, dans sa réserve de cannabis, la tête proprement coupée d’une belle blonde platinée. Tim est-il pour autant un assassin ? Impatient de connaître la réponse, il se lance dans une enquête qui lui donnera l’occasion de rencontrer des personnages hauts en couleur : des ex-boxeurs, des repris de justice, une ancienne maîtresse et, surtout, son père, Big Mac (qui restera l’une des créations les plus mémorables de Norman Mailer).
Portrait d’une Amérique en crise et parodie de polar, Les vrais durs ne dansent pas est un roman « coup de poing », terrible et drôle à la fois.
 
Mon avis:

Au départ, à la lecture de cette présentation, et au vu de la couverture complètement décalée, j'avais vraiment vraiment vraiment très envie de lire ce livre (le marketing semble donc plutôt réussi!). Mais voilà, j'ai essayé. Je l'ai reposé.
Je l'ai repris parce que quand même, je me devais de finir ce livre... mais je suis fatiguée en ce moment, et je m'endormais dessus, sans me souvenir le lendemain de ce que j'avais lu!!! Bon, du coup, j'ai relu certains passages, j'ai tenté la lecture "active", avec des allers-retours dans les pages précédentes, pour aider ma petite mémoire. Finalement, je me suis ennuyée, et aujourd'hui, tant pis, j'abandonne. Donc nous avons un personnage en souffrance, qui reprend la cigarette après un divorce douloureux. Mais je ne comprends pas pourquoi il souffre tant, alors qu'il semble tant mépriser son ex-femme, et toutes les femmes qui l'attirent. Puis il fait des rencontres... Je n'ai pas bien compris. Il parle d'une femme qu'il a rencontré, puis finalement, je me rends compte qu'il parle de son ex-femme. Oui, mes propos semblent confus! Ils traduisent la confusion qui règne dans ma petite tête.
L'écriture est décousue. Si je dois réutiliser du vocabulaire à maitriser pour mon concours, j'ai bien envie de dire que l'auteur use et abuse des déictiques! Pour les non-initiés, un déictique est un mot qui fait référence à la situation de communication, et n'est donc compréhensible que dans celle-ci. Les déictiques sont donc caractéristiques de l'oral. Comme l'on voit à travers la vision du personnage (focalisation interne), il est compréhensible que l'on en rencontre beaucoup. Sauf que nous, lecteurs, nous ne sommes ni l'auteur, ni le personnage, et nous voilà perdus dans cette réflexion finalement très personnelle, dans laquelle je n'ai résolument pas ma place! Il faut bien avouer, l'écriture est moderne, et je conçois qu'elle puisse plaire à certains... C'est peut-être ce qui m'a attiré au départ... C'est ce qui m'a finalement convaincue de refermer le livre.
Selon l'éditeur, ce livre est humoristique. J'attendais l'humour. Un humour noir, certes, mais de l'humour! Finalement, le personnage ne m'a pas fait rire, il m'a irritée! A la rigueur, à la lecture des nombreuses pages durant lesquelles le personnage nous explique le pourquoi du comment il fume, j'ai esquissé certains sourires. C'était le tout départ du livre, c'était bien parti. Mais ça s'essouffle vite, devient rapidement lassant. On attend l'action. On attend que ça bouge! Mais je n'avais plus envie d'attendre Godot...
Si je devais mettre ce livre en lien avec un livre que j'ai pu lire précédemment, ce serait avec American Psycho, que je n'avais déjà pas aimé. Si vous avez aimé American Psycho, qui est un best-seller, alors peut-être devriez-vous tenter la lecture de ce livre!

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