vendredi 27 décembre 2013

Divergente, Tome 1

Auteur: Veronica Roth
Traductrice: Anne Delcourt
Éditeur: Nathan
Première édition: 2011
Présente édition: 2012
435 p.
16,50 €

Science-fiction (dystopie?)
Grands Ados  - Adultes

Quatrième de couverture:

Tris vit dans un monde post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions. A 16ans, elle doit choisir son appartenance pour le reste de sa vie.
Cas rarissime, son test d'aptitudes n'est pas concluant.

Elle est divergente.
Ce secret peut la sauver... ou la tuer.

Mon avis:

J'étais en mal d'Hunger Games quand j'ai choisi d'acheter ce livre... N'étant pas lectrice de science-fiction à la base, je découvre peu à peu le genre grâce à ces romans jeunesse à la mode. Si je commence à me lasser du côté "jeunesse", et aimerait trouver des livres "adultes" (j'entends par-là des romans dans lesquels les personnages principaux sont adultes) qui me correspondent, je ne suis pas encore lassée du genre, et j'ai retenté ma chance avec cette série, bientôt adaptée au cinéma (tiens? Comme c'est surprenant!).

Avec Divergente, j'ai aimé suivre le parcours de Tris, son évolution, son parcours. J'ai beaucoup accroché sur les 3 premiers quarts du livre. Mais  sur la fin, je me suis un peu essoufflée. J'ai lu ça et là que bon nombre de lecteurs ont préféré la fin, justement, car il y a plus d'action. Personnellement, j'ai préféré l'aspect plus psychologique du roman, même si je regrette qu'il ne soit un peu plus mature, et un peu plus approfondi. La fin pour moi est trop vite expédiée, et pas assez haletante. C'est justement là que se dénoue toute l'intrigue, et que la suite se profile... Mais non, on a à peine peur. La tension commence à peine à monter qu'elle retombe comme un soufflé, et ce à plusieurs reprises. Je n'accroche pas du tout aux passages du genre "Tiens? Machin est mort. Je suis triste. Et hop, je passe déjà à autre chose." De nombreux moments devraient être porteurs d'intensité, et ne sont pas exploités, rendant peu crédible l'histoire.

Par contre, en ce qui concerne les histoires d'amour, là, l'auteur y met le paquet! Tout le monde s'entretue, mais les amoureux se bécotent, normal! A la Blanche-neige: un baiser et hop, ça repart! Peu crédible tout ça, et particulièrement agaçant.

De plus, lorsqu'on découvre les dérives de cette société qui se voudrait "idéale", le lecteur n'est pas posé en tant que véritable penseur. L'auteur ne nous amène pas vraiment à réfléchir sur les  raisons de ces dérives, ni sur les éventuels parallèles que l'on pourrait faire avec la société d'aujourd'hui. En quoi ce futur-là semble être un futur possible? Qu'est-ce qui, dans notre société actuelle, pourrait nous amener à vouloir diviser les populations en 5 factions identifiées ainsi? 

Cela m'a donné l'effet d'une fin de roman bâclée, et me laisse un goût amer en bouche alors que, je le rappelle, la première partie du roman m'a beaucoup plu. Les évènements sont prévisibles, et parfois on se demande comment l'héroïne fait pour ne pas percuter plus vite. Mais j'ai accepté ces faiblesses de "scénario" plus facilement, car j'ai aimé découvrir l'univers, le personnage de Tris, et ses amis ou ennemis. Et j'ai accepté ces faiblesses car j'étais plongée dans la lecture, totalement happée, au point qu'il m'était difficile de reposer le roman (dans les 350 premières pages).
Je ne vous en dit pas plus, car je pense en avoir dit suffisamment, et je ne veux gâcher la lecture de personne non plus...

Finalement, le bilan sur le livre est mitigé. J'ai passé un bon moment de lecture, et je lirai probablement la suite (comme j'irai probablement voir l'adaptation au cinéma), mais ce n'est pas la lecture du siècle. Un des points positifs: l'envie émerge en moi de lire 2 piliers de la dystopie, que mon compagnon me conseille depuis longtemps, à savoir 1984 et Le meilleur des mondes.

Pour aller plus loin:

Voici la bande-annonce du film, qui devrait sortir le 9 avril 2014:


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