Vendredi en musique, c'est un RDV que je vous propose ici, tous les
vendredis, pour vous présenter un morceau que j'aime beaucoup.
Aujourd'hui, un artiste est à l'honneur: Tiken Jah Fakoly, avec sa
chanson "Non à l'excision".
Tiken Jah Fakoly, c'est un artiste comme on en trouve peu actuellement, souvent parce qu'ils se font couper l'herbe sous le pied avant même d'avoir commencé à fouler le gazon... Né en Côte d'Ivoire, exilé au Mali, interdit de territoire pendant un temps au Sénégal (à cause de ses textes jugés trop subversifs), il chante les injustices pour son pays, son continent et ses racines... Sans espérer changer le monde, ce sont des messages politiques authentiques qu'il clame dans ses chansons, et il mérite d'être écouté attentivement.
Tiken Jah Fakoly, c'est un artiste comme on en trouve peu actuellement, souvent parce qu'ils se font couper l'herbe sous le pied avant même d'avoir commencé à fouler le gazon... Né en Côte d'Ivoire, exilé au Mali, interdit de territoire pendant un temps au Sénégal (à cause de ses textes jugés trop subversifs), il chante les injustices pour son pays, son continent et ses racines... Sans espérer changer le monde, ce sont des messages politiques authentiques qu'il clame dans ses chansons, et il mérite d'être écouté attentivement.
Tiken Jah Fakoly est un artiste accompli, aux textes vrais, à la
musique reggae mais très influencée par les musiques et chants
traditionnels d'Afrique de l'Ouest. Bref, écoutez, et jugez par
vous-mêmes:
Non à l'Excision
Tout d'abord, voici une chanson qui parle d'un tabou, notamment en France. "Non à l'excision" dénonce cette pratique encore très courante en Afrique, interdite ici, mais qui malheureusement a encore cours aujourd'hui, même dans notre pays, et dans des conditions atroces qui plus est, favorisant tous types d'infections. L'excision vise à supprimer le plaisir de la femme lorsqu'elle a des rapports sexuels par l’ablation du clitoris. Elle se pratique chez les jeunes filles, pour éviter qu'au moment de la puberté elles aient l'idée d'aimer le sexe, et donc de risquer de tromper leurs maris. C'est un acte barbare contre nature qu'il est difficile d'éradiquer quand la tradition est bien ancrée.
Tout d'abord, voici une chanson qui parle d'un tabou, notamment en France. "Non à l'excision" dénonce cette pratique encore très courante en Afrique, interdite ici, mais qui malheureusement a encore cours aujourd'hui, même dans notre pays, et dans des conditions atroces qui plus est, favorisant tous types d'infections. L'excision vise à supprimer le plaisir de la femme lorsqu'elle a des rapports sexuels par l’ablation du clitoris. Elle se pratique chez les jeunes filles, pour éviter qu'au moment de la puberté elles aient l'idée d'aimer le sexe, et donc de risquer de tromper leurs maris. C'est un acte barbare contre nature qu'il est difficile d'éradiquer quand la tradition est bien ancrée.
Je l'ai justement vu dimanche soir au Reggae sun ska en concert et en conférence. Je ne le connaissais pas vraiment, il a l'air d'être bien engagé effectivement pour faire changer les choses.
RépondreSupprimerJ'aurais adoré le voir en conférence! Je ne l'ai vu qu'une fois en concert (au festival Emmaüs Lescar-Pau), et je connaissais déjà sa musique. J'y ai passé un moment inoubliable.
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